Gabon, encore un effort – Jeune Afrique

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Confronté à la chute des cours des matières premières et aux conséquences de la pandémie de Covid-19, Libreville s’en sort mieux que la plupart de ses voisins de la Cemac, même s’il n’a pas réussi à atteindre le niveau souhaité. Jeune Afrique analyse les vulnérabilités, les axes porteurs de la reprise et ses perspectives.

Le Gabon est reparti de l’avant. Le prix du pétrole a bondi au-delà des 80 dollars. Les mines et le secteur du bois n’ont pas pâti de la pandémie, ou si peu. Les mesures sanitaires sont levées les unes après les autres. Le 28 juillet, le FMI a approuvé un programme d’aide d’une durée de trois ans de 553,2 millions de dollars, avec un décaissement immédiat de 115,25 millions de dollars.

« Globalement, la réponse du gouvernement à la pandémie a été bien gérée, constate Alice Ouedraogo, représentante résidente du Groupe de la Banque mondiale au Gabon. On approche de la sortie du tunnel, malgré une vaccination trop lente. » Les efforts du gouvernement pour maîtriser la situation économique ont été réels : les autorités ont apuré les arriérés de paiement envers les créanciers multilatéraux, elles ont rendu publics 500 contrats de factures émises dans le cadre de la réponse à l’épidémie de Covid-19 pour 57 milliards de F CFA (86,9 millions d’euros), et la masse salariale de la fonction publique a diminué grâce à un contrôle plus serré des effectifs.

Il faut une croissance plus inclusive, durable et verte

Certes, l’excédent budgétaire de 0,8 % en 2019 a cédé la place à un déficit de 2,5 % en 2020, qui devrait pousser jusqu’à 3,5 % cette année, avant de revenir à − 0,3 % en 2022, selon le FMI. Pourtant, la récession de 2020 (− 1,8 %) ne se prolongera pas en 2021 (+ 1,5 %), et la croissance accélérera en 2022 (+ 3,9 %). Avec le Cameroun, le Gabon demeure l’un des pays les plus solides de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Le gonflement de sa dette de 59,8 % du PIB en 2019 à 74,7 % en 2021 n’a pas empêché l’agence de notation Fitch Ratings de relever sa note de CCC à B−.

Le challenge de l’après-pétrole

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