Explosion de grenade à Port-Gentil : l’«émotion» de Dr Obiang Ndong est passée | Gabonreview.com

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S’il avait dit être ému par l’état du jeune Yann Engonga qui avait perdu ses deux mains en février dernier à la suite de l’explosion d’une grenade dans une église de la capitale économique, le ministre de la Santé, et partant le gouvernement, semble être passé à autre chose alors que la famille du compatriote 17 ans commence à montrer des signes d’agacement et de colère, assurant que trois mois après l’accident, «hormis les belles paroles, rien n’est jours fait».

Le ministre de la Santé avait reçu, le 1er mars 2021, à Libreville, les parents de Yann Engonga. © Com. gouvernementale

 

La photo était belle et les mots du ministre de la Santé encourageants. Trois mois après pourtant, au sens de la famille, très peu a été traduit en actes. Instruit par le président de la République et la Première ministre, Dr Guy Patrick Obiang Ndong n’a pas tenu toutes les promesses faites à la famille de Yann Grele Engonga Engonga, le 1er mars dernier, à l’occasion d’une rencontre à son cabinet, à Libreville. Après avoir été évacué d’urgence à Libreville pour être opéré à l’hôpital militaire en attendant des soins plus approfondis, le jeune de compatriote de 17 ans n’aurait toujours pas quitté le Gabon comme prévu, au point que le frère de la victime annonce ce lundi 31 mai que la famille est en passe de «briser le silence».

«Il était dit qu’il devait être évacué rapidement, malheureusement, rien n’est fait, malgré la cicatrisation des blessures. On l’a sorti de l’hôpital pour la maison, on ne sait pour quoi faire. Aujourd’hui, la famille est essoufflée par les dépenses, sauf [celles liées à] la chambre de l’hôpital, deux opérations et les pansements. Les médicaments (antidouleur), les lunettes, la nourriture, le transport et autres dépenses sont prises en charge par la modeste famille», informe Jessi Engonga sur Facebook.

Le frère aîné du jeune accidenté ne manque pas de s’interroger : «Où sont les autorités ? Où sont les grands-pères ? Qu’est-ce que l’on attend après plus de 3 mois ? Désormais, nous brisons le silence à sujet, car nous vous avons fait confiance, mais la situation s’empire de jour en jour.»

Ayant effectué le voyage de Port-Gentil quelques heures après l’accident, le ministre de la Santé avait en effet présenté Yann comme son «cadet», d’autant que le jeune compatriote est originaire du village Ebea dans le canton Bissok, à Oyem, dans la province du Woleu-Ntem. Une ville qui a d’ailleurs vu naître le membre du gouvernement. Seulement, trois après, son émotion n’est plus si vive. La famille attendra. Mais celle-ci menace désormais de se répandre dans la presse.



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