Adhésion du Gabon au Commonwealth : Pas d’anglais pour 2e langue officielle ! | Gabonreview.com

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La Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale a auditionné, jeudi 20 mai, le ministre Pacôme Moubelet-Boubeya sur les motivations ayant poussé les autorités à candidater à l’adhésion du Gabon au Commonwealth. Entre autres explications, le membre du gouvernement a rassuré les élus sur le fait qu’en intégrant cette organisation, le Gabon ne sera pas soumis à l’obligation d’adopter l’anglais comme 2e langue officielle ni de faire allégeance à la Reine Elisabeth II.

Pacôme Moubelet-Boubeya (à gauche) et Blaise Louembé, le 20 mai 2021, à l’Assemblée nationale. © D.R.

 

Sauf mauvaise surprise, le Gabon devrait officiellement intégrer le Commonwealth à l’occasion du prochain sommet de Kigali prévu avant la fin de l’année courante. Il sera ainsi le troisième pays non anglophone à l’origine à adhérer à cette organisation intergouvernementale après le Mozambique (1995) et le Rwanda (2009). Si lors de sa rencontre, le 11 mai à Londres, avec Patricia Scotland, secrétaire générale du Commonwealth, Ali Bongo a estimé que ce serait un «tournant historique» pour son pays, les députés ont néanmoins souhaité savoir de quoi il retourne.

Pour ce faire, la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de la Défense nationale et de l’Intégration régionale de l’Assemblée nationale a auditionné, jeudi, le principal porteur du projet au gouvernement, le ministre des Affaires étrangères. Pacôme Grégoire Moubelet-Boubeya est donc allé édifier la représentation nationale et répondre aux préoccupations des députés sur le sujet.

«Au-delà des questions de terminologie rapidement clarifiées, on a appris pour l’essentiel que le Gabon s’inscrit dans un processus de diversification de ses partenariats multilatéraux et va profiter de la proximité avec les 54 pays membres qui comptent 2,450 milliards d’habitants. Nous avons aussi appris que cette adhésion n’implique pas forcément l’obligation de prendre l’anglais comme deuxième langue officielle et encore moins d’être inscrit dans un processus d’une «France-Afrique à la britannique» avec pour corollaire une soumission à la Reine d’Angleterre», rapporte sur sa page Facebook Blaise Louembé, président de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale.

Selon le député de Koula-Moutou, les députés soutiennent unanimement le projet du président de la République porté par le gouvernement.



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