Un militaire tue son fils pour un plat de feuilles de manioc | Gabonreview.com
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Caporal-chef dans l’armée de l’air, Victorien Moundouma Bita, n’a pas apprécié que son fils de 4 ans, Baroch Victorien Moundouma, ait mangé son plat de feuilles de manioc. Après lui avoir asséné de violents coups un peu partout sur le corps, le bambin est décédé au moment où le géniteur le conduisait à l’hôpital militaire du PK 9.
Qu’est-ce qui a bien pu pousser Victorien Moundouma Bita à commettre l’irréparable sur son fils de 4 ans ? Selon des sources concordantes, le caporal-chef de l’armée de l’air aurait copiieusement roué de coups son enfant, Baroch Victorien Moundouma. Celui-ci en serait finalement décédé. Les faits se seraient déroulés au PK 11.
Le 16 décembre dernier en mi-journée, le militaire aurait piqué une colère après avoir constaté que son plat de feuilles de manioc avait été mangé par son rejeton. En colère, il aurait décidé de châtier son fiston en le frappant à divers endroits du corps, avant d’aller se promener. De retour à la maison en état d’ivresse, vers 23 heures, il aurait continué à bastonner le gamin. L’enfant a fini par perdre connaissance, selon nos informateurs. Ceux-ci indiquent que s’étant rendu compte de la gravité de son acte, Victorien Moundouma Bita va conduire l’enfant d’urgence, durant la nuit, à l’hôpital militaire du PK 9. Là-bas, il déclarera au personnel que «le fiston a fait une chute». Un grossier mensonge très vite mis à nu par ses interlocuteurs. Les médecins découvrent, en auscultant le bambin, des fractures au niveau de la mâchoire inférieure, du bras gauche et de la tête ainsi que des hématomes sur plusieurs autres parties du corps.
Tout en espérant réanimer la victime du militaire, des responsables de l’établissement hospitalier ont aussitôt alerté la brigade de gendarmerie du PK 9. Des agents de cette unité de la Gendarmerie nationale ont donc appréhendé le caporal-chef, avant de le mettre à la disposition du B2 où il se trouve en ce moment en garde à vue. Son déferrement devant le parquet de la République ne devrait intervenir qu’au terme de l’enquête préliminaire en cours. Il risque gros, lui qui a agi en l’absence de la génitrice de l’enfant.
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