Pensions retraites : Les retraités s’inquiètent de l’assèchement de liquidités de la CPPF | Gabonreview.com
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Si le gouvernement a désamorcé le mouvement d’humeur des retraités civils et militaires du Gabon le 17 janvier, en ouvrant le dialogue avec la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), l’organisation s’inquiète cependant de l’absence de liquidités et d’autonomie de la Caisse des pensions et prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF).
Censés tenir un piquet de grève à la Primature le 18 janvier, les retraités civils et militaires réunis au sein de la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV) ont renoncé à cette initiative, après une rencontre la veille avec les membres du gouvernement concernés par leurs revendications. Ces derniers ont assuré que ces revendications, «en dehors du texte encadrant les services rendus», sont pris en compte dans l’étude actuarielle des régimes de sécurité sociale menée par le cabinet Finactu, et dont le rapport est sur la table du chef du gouvernement.
Toutefois, le 18 janvier, les retraités ont reformulé leurs attentes vis-à-vis du gouvernement. Ils exigent la poursuite du paiement des rappels soldes pour les retraités ; la poursuite du paiement des dommages et intérêts dus aux services rendus non payés ; la signature du texte qui fait payer les services rendus conformément à l’article 86 de la loi 1/2005 ; le dépouillement des travaux à l’issue de l’étude actuarielle menée par le cabinet Finactu.
«Nous savons que le cabinet Finactu a terminé les travaux dans les temps, donc 3 mois. Il est question pour nous de voir les différents bouquets proposés par ce cabinet afin qu’on décide de ce que nous devons faire pour nos retraités», a déclaré le président du syndicat des retraités, Pierre Mintsa, relevant un problème au niveau des caisses contributives, principalement la CPPF.
«Les prélèvements qui sont faits sur les actifs aujourd’hui qui doivent servir au paiement immédiat des pensions retraites, cet argent n’est pas disponible dans les caisse de la CPPF. Donc la CPPF n’est pas autonome», s’est-il inquiété. Ce d’autant plus que l’argent prélevé chaque mois aux agents de l’Etat est reversé dans les comptes du Trésor public. Une démarche qu’il regrette. «L’argent qui est prélevé sur nous ne doit en aucun cas être posé au Trésor public» a-t-il argué, invitant le gouvernement à s’inspirer de la Caisse de la Côte-d’Ivoire. «Cette caisse engrange aujourd’hui plus de 1 000 milliards de réserve alors que chez nous, la CPPF n’a même pas un seul franc qui traîne».
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