Covid-19 : Le Pr Bouyou Akotet annonce le début de la dose de rappel | Gabonreview.com

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Au Gabon où le taux de couverture vaccinale complète contre le Covid-19 est de 21,07%, la présidente du Comité national de vaccination (Copivac) a indiqué lors d’une conférence de presse avec le ministre de la Santé ce 5 juillet, qu’une grande partie de la population peut se faire vacciner. Les personnes ayant été vaccinées entre mars et juillet sont conviés à un rappel vaccinal dont le chronogramme reste à définir.

Le Pr Marielle Bouyou Akotet s’exprimant lors de la conférence de presse. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Annoncé à la faveur d’une réunion du Comité de pilotage chargé de la lutte et de la riposte contre le coronavirus au Gabon le 4 janvier, le rappel vaccinal anti-Covid a été confirmé le 5 janvier lors d’une conférence de presse du ministre de la Santé et de la présidente du Comité national de vaccination (Copivac). «Plusieurs pays qui ont commencé la vaccination avant nous, ont remarqué qu’au bout de 5 à 6 mois après la 2e dose, il y avait une diminution de l’efficacité du vaccin dans l’organisme», a déclaré le ministre de la Santé. «Donc au Gabon, les premiers vaccins ayant eu lieu au mois de mars, nous sommes dans cette fenêtre où il est important de faire une dose de rappel», a poursuivi Guy-Patrick Obiang.

La 3e dose d’abord pour les personnes prioritaires

Concrètement, toutes les personnes ayant reçu le vaccin Sinopharm, Pfizer ou Moderna entre le mois de mars et juillet 2021 sont éligibles à la 3e dose. «Il y a des groupes prioritaires», a ajouté le Pr Marielle Bouyou Akotet faisant référence aux personnes porteuses de comorbidités, des personnes âgées de plus de 60 ans et des cas particuliers qui seront traités au cas par cas. «Ce rappel au début ne sera pas effectif sur tous les sites de vaccination» a-t-elle annoncé, signifiant que «dans les plus brefs délais, l’administration de ces doses de rappel débutera», mais pas dans tous les sites de vaccination.

Selon Guy-Patrick Obiang, avec la vaccination, l’objectif n’est pas d’arrêter les contaminations mais de réduire les contaminations et renforcer le système immunitaire des populations pour éviter le développement des formes graves. «Aucun système de santé au monde ne peut arrêter les contaminations», a déclaré Guy-Patrick Obiang selon qui, la prise en charge des formes graves est évaluée à 7 millions de francs aux frais de l’Etat. Or, a-t-il dit, avec la vaccination l’Etat pourrait réduire ses dépenses. «En dehors des enfants et des adolescents qui ne sont pas encore éligibles à la vaccination, une grande partie de la population gabonaise peut se faire vacciner», a renchéri la présidente du Copivac incitant les populations à se faire vacciner.

Quid des personnes inéligibles ?

«Les personnes définies comme prioritaires à la vaccination ne représentent même pas 10% des vaccinés», a poursuivi le Pr Marielle Bouyou Akotet. Indiquant que les vaccins disponibles sont Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson, elle a souligné que certaines personnes sont tout de même inéligibles à la vaccination. Notamment, les personnes qui ont eu une infection Covid-19 confirmée par test depuis moins de 3 mois ; celles qui ont présenté une allergie grave après la vaccination avec à la clé, une hospitalisation ; celles qui présentent des saignements anormaux et des troubles de la coagulation. Les personnes qui ont eu une vaccination 1 mois avant la date à laquelle ils ont prévu de se faire vacciner ou qui ont une autre vaccination prévue 1 mois après et celles qui ont fait un AVC récent sont également concernées.

«Ces personnes bénéficient d’un certificat de non éligibilité à la vaccination, établi par le Copivac et qui portera les informations du patient avec la raison de la non-éligibilité», a déclaré Marielle Bouyou Akotet. Ce certificat aura tout aussi un QR code et un délai bien déterminé. Soit, 90 jours pour les personnes qui ont fait le Covid, 6 mois pour les porteuses de pathologie chroniques et renouvelable après présentation du certificat médical du médecin traitant qui confirmera la continuité de la pathologie. «Les sites de vaccination sont ouverts, il y a suffisamment de vaccins pour vacciner toute la population», a-t-elle renchéri.

 

 



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