comment l’équipe du Gabon a surmonté les crises – Jeune Afrique

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Malgré les blessures, le Covid-19 et les affaires de primes, le Gabon a réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale dans un contexte pesant. Les Panthères affrontent le Burkina Faso, ce dimanche à Douala.

Pour la seconde fois de l’année, le Gabon et le Burkina Faso vont s’affronter en match officiel. Le premier s’était déroulé dans un certain anonymat, le 2 janvier à Dubaï (Émirats Arabes unis). Les deux équipes étaient à cette époque en stage de préparation, et les Étalons burkinabè s’étaient largement imposés (3-0) grâce aux buts d’Issa Kaboré, Gustavo Sangaré et Dango Ouattara.

Les Gabonais venaient de vivre quelques jours compliqués, avec l’annulation tardive d’un match amical contre l’Ouganda, prévu le 30 décembre, des cas de Covid-19 au sein de l’effectif et une polémique née de la présence de Pierre-Emerick Aubameyang et Mario Lemina à une fête à Dubaï.

Une préparation perturbée

Puis des problèmes liés au versement de différentes primes avaient retardé le départ pour le Cameroun et entraîné une grève des entraînements les 7 et 8 janvier, alors que le premier match de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) face aux Comores était prévu le 10 janvier. Comme d’autres sélections, le Gabon a été touché par le Covid-19, et Patrice Neveu, son sélectionneur français, avait dû déplorer plusieurs absences majeures, dont celles de Lemina et Aubameyang.

Malgré ces multiples contrariétés, les coéquipiers de Bruno Ecuele-Manga ont d’abord dominé les Comoriens (1-0), avant d’arracher un match nul dans les dernières secondes face au Ghana (1-1). « Ces quatre premiers points, qui ont placé l’équipe dans une situation plutôt confortable avant la dernière rencontre face au Maroc, le Gabon les devait surtout à son état d’esprit, à son réalisme et à sa solidarité », résume Paul Kessany, l’ancien capitaine des Panthères. « Avec toute ce qui s’était passé avant, la préparation, les histoires de primes, de Covid-19, de sorties nocturnes, c’était presque miraculeux d’avoir un si bon bilan. »

Le sélectionneur a su trouver les bons mots. Cela prouve qu’il connaît bien son équipe

Les Panthères ont validé leur qualification pour les huitièmes de finale face au Maroc (2-2), en réalisant un match de très bon niveau. Une performance intervenue au lendemain du retour en Europe de Lemina et Aubameyang après des complications cardiaques dues à leur contamination au Covid-19. Mais un journaliste gabonais a soutenu que les deux joueurs avaient été renvoyés pour des raisons disciplinaires, après être rentrés ivres et en galante compagnie à l’hôtel de la délégation à une heure avancée de la nuit.

« Je ne sais pas vraiment ce qui est arrivé, mais si cela est avéré, il est normal que des sanctions aient été prises », intervient l’ancien international gabonais Stéphane N’Guéma. Patrice Neveu, le sélectionneur français des Panthères, a dû gérer depuis le 27 décembre, date à laquelle la préparation pour la CAN a débuté, de nombreuses situations potentiellement toxiques. « Sincèrement, je n’aurais pas aimé être à sa place. On avait l’impression que tous les jours ou presque, il y avait un nouveau problème. Il a su trouver les bons mots. Cela prouve qu’il connaît bien son équipe », poursuit N’Guéma.

Lemina et Aubameyang absents, un mal pour un bien ?

Les prestations des Panthères sont montées en puissance au fur et à mesure que l’adversité se faisait plus forte. Poussifs mais réalistes face aux Comores (1-0), les Gabonais ont proposé un jeu plus cohérent contre le Ghana (1-1) avant de réaliser une performance de haut niveau lors de leur confrontation avec le Maroc (2-2). « Je pense, pour en revenir aux absences de Limina et d’Aubameyang, que c’est peut-être un mal pour un bien, dans le sens où cela libère certains joueurs, comme l’attaquant Aaron Boupendza », ajoute N’Guéma.

Dimanche, le Gabon et le Burkina Faso ouvriront une nouvelle page de cette CAN 2021, avec le premier des huitièmes de finale. Un match très équilibré, même si N’Guéma aurait préféré que son ancienne équipe affronte un favori plutôt qu’un outsider. « J’ai l’impression que les Panthères donnent le meilleur d’elles-mêmes face aux grosses sélections, mais avec l’état d’esprit affiché depuis le début de la CAN, je suis raisonnablement optimiste. » Que N’Guéma se rassure : en cas de qualification pour les quarts de finale, le Gabon affrontera le vainqueur de Nigeria-Tunisie…

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