Can 2021 : Les Panthères du Gabon réclamaient 3,8 milliards FCFA pour une qualification en quarts de finale | Gabonreview.com

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La somme astronomique de 3,8 milliards de francs CFA aurait été exigée par les Panthères du Gabon au titre de primes de qualification en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can). Le gouvernement et la présidence ont finalement proposé un autre système de rémunération, avec des primes moins importantes jusqu’aux quarts de finale.

Jeune Afrique a révélé, le 10 janvier 2021, le détail des primes astronomiques réclamées par les Panthères du Gabon pour la participation à la Can 2021. © Facebook

 

Apparue au grand jour durant le stage de préparation à Dubaï, l’affaire des primes de participation à la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021 des Panthères du Gabon a fait grand bruit. Et l’on comprend mieux pourquoi, après avoir pris connaissance des sommes en jeu contenues dans les éléments sur lesquels Jeune Afrique a mis la main, le 10 janvier. Selon le document de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) intitulé ‘’Can 2021 proposition de primes par l’encadrement technique des Panthères’’, épluché par l’hebdomadaire panafricain, le montant réclamé par les joueurs de la sélection est exorbitant.

Ils exigent les «primes de regroupement (855 millions de FCFA), par match gagné en phase de groupe (1,32 milliard de F CFA) puis pour les huitièmes de finale (550 millions de F CFA) et les quarts (1,1 milliard de F CFA). L’appétit des membres de la sélection – les joueurs, le staff, le sélectionneur (Patrice Neveu) et le manager général (Pierre François Aubameyang, le père du joueur Pierre-Emerick) –est sans limites. Ils exigent ainsi la somme astronomique de 3,8 milliards de F CFA pour une qualification en quarts de finale, soit cinq fois la moyenne des autres équipes africaines et plus que le montant attribué par la CAF au vainqueur de l’épreuve ! Autre exigence incongrue : le staff, y compris les intendants et les kinésithérapeutes, demande la même somme que les joueurs et, pire encore, le sélectionneur et le manager général, eux, exigent le double», a révélé Jeune Afrique.

Ali Bongo dit niet

Et le média d’ajouter : «Face à ces demandes démesurées, le gouvernement et la présidence ont proposé un autre système de rémunération. Notamment des primes moins importantes pour l’encadrement technique et médical et des montants globaux revus à la baisse jusqu’aux quarts de finale. En revanche, si les Gabonais allaient plus loin dans la compétition, une partie du cash price donné par la Caf serait distribuée directement aux membres de la sélection». Une décision à laquelle semble se plier les joueurs, puisqu’ils ont accepté de quitter Dubaï et rallier le Cameroun pour prendre part à la Can.

L’on ne peut que s’étonner des exigences de Pierre-Emerick Aubameyang et ses coéquipiers, au moment où le pays traverse une des pires crises économiques de son histoire. Ce d’autant que pour les cadres de la sélection, ces primes représentent du pipi de chat comparées à leurs salaires en club. Un effort de leur part aurait été la bienvenue en cette période de vaches maigres. Heureusement, Ali Bongo et son gouvernement ont pu dénouer ce nœud gordien et éviter au contribuable de dépenser autant d’argent pour une sélection qui n’a pas toujours montré des gages de sérénité.



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