«Sommes-nous pauvres à ce point ?» : la question de Ndoutoume Ngome à Ossouka Raponda | Gabonreview.com

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Alors que l’entrée en compétition des Panthères est prévue ce lundi 10 janvier dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), l’ancien ministre délégué aux Affaires sociales, Dr Jonathan Ndoutoume Ngome, exhorte la Première ministre à résoudre en urgence le problème de prime des joueurs gabonais pour sauver l’honneur du pays au Cameroun.

Dr Jonathan Ndoutoume Ngome, exhorte la Première ministre à résoudre en urgence le problème de prime des joueurs gabonais pour sauver l’honneur du pays au Cameroun. © Gabonreview (montage)

 

À quelques heures du match devant les opposer aux Cœlacanthes des Comores, les Panthères du Gabon n’ont pas officiellement confirmé leur entrée en compétition. Les hommes de Patrice Neveu ont refusé de s’entrainer vendredi. La cause : la même histoire de prime impayée qui avait déjà bousculé la tanière à Dubaï il y a quelques jours.

Au Gabon, déjà échaudés par le scandale de pédophilie dans le milieu sportif national, beaucoup s’inquiètent de l’image du pays à l’extérieur. Dr Jonathan Ndoutoume Ngome n’a pas hésité à interpeler sur Facebook la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et le ministre du Budget et des Comptes publics Sosthène Ossoungou Ndibangoye. L’ancien ministre délégué aux Affaires sociales exhorte du gouvernement à «envisager une procédure spéciale d’urgence pour régler au plus vite cette situation» de prime impayée.

«Madame le Premier ministre, Monsieur le ministre du Budget, chers collègues, pour l’honneur de la patrie,  faites ce qui est en votre pouvoir pour régulariser cette situation au-delà de toutes les procédures de décaissement. En situation d’urgence, Omar Bongo a souvent fait ouvrir le Trésor aux jours fériés», invite-t-il sans manquer d’interroger la conscience de ses deux cibles.

«L’honneur du Gabon, notre Gabon doit-il être souillé à ce point pour une question d’argent ? Sommes-nous déjà pauvres jusqu’à ce point ? Même les pays à la notoriété modeste n’ont pas ce genre de problème au Cameroun. Le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, qui a organisé deux CAN successivement en 2012 et 2017, est-il informé que pour une question de primes, son équipe, notre équipe, son pays, notre pays est la risée des équipes au Cameroun ?»



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