«La bouteille des garçons»: Un breuvage aphrodisiaque fait deux morts à Koula-Moutou | Gabonreview.com
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Le chef du quartier Bataillon situé dans le 1er arrondissement de Koula-Moutou, dans la province de l’Ogooué-Lolo, et son neveu sont récemment décédés après avoir, chacun, consommé une boisson locale appelé «la bouteille des garçons».
Qu’est-ce qui a tué sieur Makika et de son neveu Joseph Bonata ? Si en première hypothèse c’est bien la «bouteille du garçon», boisson aphrodisiaque qu’ils auraient, chacun, ingurgité avant leur passage de vie à trépas, les membres de leur famille et même le voisinage soupçonnent un insidieux empoisonnement.
En effet, rapporte le quotidien L’Union du vendredi 14 mai, le chef de Bataillon, un quartier du 1er arrondissement de la commune de Koula-Moutou, ainsi que son neveu sont tous deux morts, le même jour, après avoir consommé cette boisson locale. Celle-ci serait un aphrodisiaque artisanalement fabriqué ayant la capacité de décupler les prouesses sexuelles de ses consommateurs, selon les explications de nos confères.
Avant une réunion à laquelle il devait assister à la marie de la localité mettant en scène cette collectivité locale et le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) pour un partenariat, le chef a décidé de boire comme à l’accoutumé «sa dose» de la «bouteille des garçons». Mais, quelques minutes après, il a ressenti de violents maux de ventre assortis de vomissements. Le voyant se tordre de douleur, ses parents, pris de panique, l’ont conduit au Centre hospitalier régional Paul Moukambi où il a malheureusement rendu l’âme.
Dans la détresse et ne comprenant pas ce qu’il s’est passé, d’autant plus que le sexagénaire était un consommateur habituel du fameux excitant érotique, son neveu, Joseph Bonata, réfutant le fait le breuvage ait pu tuer son oncle, en a bu à son tour un verre. Les mêmes symptômes se sont manifestés : douleurs, maux de ventres, vomissures avec du sang. Le neveu s’est écroulé et en est mort lui aussi.
Face à cette tragédie ayant mis Koula-Moutou en émoi, les officiers de police judiciaire ont été commis pour une enquête. La bouteille était-elle empoisonnée ? Le produit a-t-il été en contact avec un produit nocif ? Telles sont les pistes sur lesquelles travaillent les enquêteurs.
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