Fausse attestation de vaccination : deux infirmières arrêtées à Libreville | Gabonreview.com
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Deux infirmières assistantes en poste au Centre de santé de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville, ont été confondues par des agents de police en civil s’étant présentés comme des volontaires qui ne souhaitaient pas se faire injecter, apprend-on du quotidien l’Union. Leur faute : avoir délivré des attestations de vaccination contre le Covid-19 moyennant des sommes d’argent.
C’est un secret de polichinelle. Au Gabon, depuis plusieurs mois, il est possible de se faire délivrer une attestation voire un carnet de vaccination contre le Covid-19 sans avoir été réellement vacciné, en acceptant de débourser de l’argent. La pratique est si courante, et à toutes les couches de la société, que beaucoup ne s’en cachent même plus. Pourtant, au Copil et particulièrement à la Brigade mixte, on assure veiller au phénomène, en témoigne le nombre de personnes interpellées dans le pays avec de faux documents, dont des tests PCR.
Dans le 6e arrondissement de Libreville, Laurette M. et Christiane A. E. sont elles aussi tombées dans le piège de la police nationale. Les deux infirmières assistantes en poste au Centre de santé de Nzeng-Ayong ont été arrêtées le 14 septembre 2021 par trois agents en civil s’étant présentés comme des volontaires qui ne souhaitaient pas se faire injecter, précise l’Union ce jeudi 20 janvier 2022. Selon le quotidien, les deux femmes sont fortement soupçonnées de «trafic des carnets de vaccination et de simulation de vaccination contre le Covid-19».
En attendant d’être présentées au juge, les deux accusées ont été suspendues de leurs fonctions et placées en garde à vue à la direction générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI). L’enquête qui se poursuit devrait permettre de déterminer l’étendue du «réseau» et d’appréhender ses différents membres.
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