Gabon : Des vacataires pour combler dans l’immédiat le déficit d’enseignants | Gabonreview.com

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Le gouvernement compte lancer une campagne de recrutement direct avec formation puis créer une faculté des sciences de l’éducation. Mais dans l’immédiat, a dit Patrick Mouguiama-Daouda, il s’agira de recruter des vacataires payés sur le budget de l’Education nationale. Un appel à candidatures devrait bientôt être lancé.

Pour combler le défit en enseignants, une campagne de recrutement sera bientôt lancée. © Gabonreview

 

En matière d’enseignement secondaire, le Gabon cherche un peu plus de 700 enseignants. Pour combler les besoins immédiats, le ministre de l’Education nationale qui s’appuie sur les recommandations d’une task-force, a annoncé le recrutement des vacataires. «Il s’agira de recruter des vacataires qui seront payés sur le budget de l’Education nationale parce qu’on a besoin des enseignants dans les établissements, surtout à l’intérieur du pays», a informé Patrick Mouguiama Daouda. «Il manque 350 enseignants en Mathématiques, 350 enseignants en SVT, en EPS et en anglais et dans d’autres matières dans des proportions bien plus faibles», a-t-il précisé.

S’il a révélé qu’un appel à candidatures sera lancé, Patrick Mouguiama Daouda exposait une stratégie de recrutement pour combler à long terme le déficit. Outre les vacataires dans l’immédiat, elle concerne dans le moyen terme, le recrutement direct. «J’ai carte blanche pour préparer la planification du recrutement. La campagne de recrutement direct c’est une solution rapide», a déclaré le ministre lors d’une récente rencontre avec les syndicalistes. Solution rapide, a-t-il expliqué, comparée au temps nécessaire que durent les formations au sein de l’Ecole normale supérieure (ENS), l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (Enset), l’Ecole normale des instituteurs dont les capacités, a assuré Patrick Mouguiama Daouda, ne peuvent pas satisfaire la demande.

Les écoles ne satisfont plus la demande en enseignants

Patrick Mouguiama-Daouda, le ministre de l’Education nationale. © Gabonreview

Selon le ministre, l’Eni et l’ENS ne forment que quelques centaines d’enseignants alors que le besoin est exprimé en millier. D’où la campagne de recrutement direct qui, elle aussi fait partie des recommandations de la task-force. Dans le cadre du recrutement direct, il est prévu la formation sur 90 jours des postulants qui devraient sortir de leurs établissements, avec des masters ou licences dans les disciplines fondamentales. Sur le long terme, le ministre de l’Education nationale veut s’inscrire dans une dynamique qui sous-tend la création d’une université des sciences de l’éducation, à côté des écoles existantes. «On est resté sur un schéma que ceux qui ont inventé ont déjà dépassé», a déclaré Patrick Mouguiama Daouda.

En clair, a-t-il expliqué, le Gabon avec ses écoles normales s’est appuyé sur le modèle français mais reste l’un des rares pays ayant reproduit ce système et n’ayant jusqu’à présent pas de faculté de Sciences de l’éducation. Ce qui serait une lacune. «Il n’est pas normal que nous envoyons en 2021, nos élèves se former en sciences de l’Education au Ghana», a-t-il commenté soulignant qu’une recommandation de la task-force aux établissements, est d’ouvrir des masters et licences professionnels dans les métiers de l’enseignement. Notamment, à l’Université Omar Bongo (UOB) et à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). «Avec cette recommandation à long terme, nous ne faisons que normaliser quelque chose et je ne vois pas comment nous pourrions faire autrement pour combler le déficit», a-t-il conclu.



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