comment Rahul Dhir a sauvé Tullow Oil – Jeune Afrique

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Nommé au début de 2020 à la tête du groupe britannique, alors en perte de vitesse, ce discret CEO a fortement réduit les coûts et recentré les activités sur quatre grandes filiales africaines : au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Kenya.

Au début de 2020, à l’annonce de l’arrivée de Rahul Dhir à la tête de Tullow Oil, beaucoup ne donnaient pas cher de sa peau tant la compagnie pétrolière n’était alors plus que l’ombre d’elle-même. Fondée en 1985 par le charismatique Aidan Heavey, un Irlandais haut en couleur qui avait jeté très tôt son dévolu sur l’Afrique subsaharienne, le groupe britannique s’était taillé une réputation de découvreur de gisements sur le continent.

Pendant trois décennies, il avait affiché fièrement ses ambitions du Kenya jusqu’au Gabon. Familier des colonnes de Jeune Afrique, Tim O’Hanlon, beau-frère d’Aidan Heavey et patron Afrique de la création du groupe jusqu’en février 2020, se vantait ainsi d’avoir visité pour Tullow Oil la quasi-totalité des pays d’Afrique subsaharienne à la recherche des opportunités d’extraction d’hydrocarbures. La compagnie s’était notamment fait un nom au Ghana, en devenant opérateur du fameux gisement de Jubilee, première découverte majeure en dehors du Nigeria en Afrique de l’Ouest.

Résultats désastreux en 2019

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